mercredi 12 janvier 2011

Les microbes ne me font rien

Chers amis et Gabs bonsoir.

Nous sommes en 2011. Bon ça, a priori vous le savez: votre crise de foie liée aux excès des fêtes s'est transformée en une sympathique gastro, ce qui vous a permis, entre autres, d'occuper le temps aux toilettes à éplucher les différents cadeaux de Noel (qui pour la plupart, resteront stockés dans cette même pièce) - comme ce magnifique ouvrage sur les 1001 façons de construire une niche de chien en osier ou encore ce poster avec un camion - voire un car - et une tête de loup à l'oeil brillant.

Une nouvelle année commence de manière générale, et très globalement, par le mois de Janvier. Ce mois est plutôt cool. Déjà parce qu'il contient le jour le plus important de l'année, mon anniversaire, dont la célébration reste une ode à la charcuterie (en particulier au Serrano de Bergeras - brevet de blague en cours de dépôt) mais aussi car je n'ai pas grand chose d'autre à faire qu'aller au ski ou faire des jeux.

Les mauvaises langues que vous êtes vont faire semblant de s'indigner quant à cette déclaration qu'ils jugeront provocatrice mais c'est la vérité. J'ai été débordé et vous, lecteurs assidus de ce blog, vous en êtes rendus compte puisque vous m'avez réclamé à corps et à cris de nouvelles publications. Alors accrochez-vous parce que ça décoiffe.

Dans la voiture qui me ramène du ski,nous écoutons une compilation de type musical sur laquelle un morceau capte mon attention. Et alors à ce moment là du récit, votre esprit est inondé de questionnements "Quoi il était au ski ? et avec qui ? et c'est quoi ce morceau génial qu'il va encore nous faire découvrir et pour lequel nous lui serons encore plus redevable d'exister ? etc..."

Commençons donc par le commencement.

Comme je vous le signalais plus haut, je n'ai pas grand chose à faire. Il fait froid. Il fait moche (enfin pas à Bordeaux, car il il y fait toujours beau). J'ai envie de changer d'air. Du coup, je me dis qu'un peu de glisse sur un revêtement blanc, humide, souple et pas trop dur serait tout indiquée. Et je ne parle pas du pénis de Gabs. Je parle de ski, bien entendu. Et justement, vendredi 7 Janvier, 14h38, coup de fil.

"OOuuuUUiiII EEuuUUhh c'est GAaaBbs je suis dans mon car là, je transporte des petits enfants aveugles à une expo de peinture, c'était pour te dire que je travaille pas lundi"

Marcello : "Ah bin attends, je le note dans mon carnet qui recense tous tes faits et gestes depuis Avril 1998"

Gabs : "Pauvre type! c'était pour te dire que je serai libre pour que tu illumines une de mes journées"

Marcello : "Tu travailles aussi dimanche ou bien t'en branles pas une deux jours consécutifs ?"

Gabs : "Non non, j'ai deux jours à ton entière disposition"

Marcello (choqué par si peu d'activité professionnelle) : "Et si on allait au ski du coup ?"

Gabs : "Ah super, j'adore le givre"

Etant spécialiste de l'évènementiel, je m'occupe de l'organisation du séjour. En moins de deux, hôtel réservé dans la charmante bourgade de Cauterets. Ah, Cauterets, ses pistes de ski, son casino, ses thermes... Au moyen de mon véhicule personnel, nous nous rendons, avec l'ami susnommé dans la station de ski susnommée en empruntant la nouvelle autoroute de la vieille Pau en 2h50 montre en main et chibre à l'air.
Nous sommes donc en mesure de pratiquer qui du ski, qui du snowboard pour les plus virils d'entre nous. Après que Gabs ait loué son matériel pour enfants chez Bernard Sports Tifs (articles de sport et haute coiffure pour hommes, femmes et enfants), nous rejoignons le domaine (moyennement) skiable du cirque du Lys où nous sommes carrément sous le blizzard. On y voit rien. On se croirait à Abidjan (à ce propos petite blague d'actualité : Qu'est ce qui pourra arrêter Laurent Gbagbo ? Un Iceberg bien entendu!).
Cela ne nous empêche pas de remonter la piste et de la descendre en 10 minutes alors que les télésièges si lents qu'on dirait qu'ils reculent mettent 15 minutes juste pour remonter.
Au terme d'une journée fort épuisante, nous nous détendons en slip de bain aux thermes (vous remarquerez comme ce bulletin est bien écrit). Une bière dans une chouette brasserie et Gabs s'endort à son heure habituelle (20h52). Je ne tarde pas à l'imiter après avoir lu deux chapitres de mon livre actuel (Les anonymes de RJ Ellory auteur du très bon Seul le silence dont j'ai déjà parlé ici). Nous nous réveillons le lendemain autour de 7h46. J'ai une haleine de chacal (j'ai oublié ma brosse à dents et Gabs refuse de me prêter la sienne - qu'il croupisse en enfer!).
Après un petit déjeuner frugal, et en ayant éviter de croiser le proprio de l'hôtel qui a tendance à vous tenir la jambe pendant dix mille ans pour vous parler des photos de son fils qui est un pro du ski et surtout pour vous dire que si vous passez sur un caillou après votre planche c'est une étagère, rien d'autre, nous reprenons la télécabine pour nous rendre en haut de la montagne. Il fait un temps magnifique et c'est un pur bonheur.
La visibilité me laisse le plaisir de voir enfin Gabs skier, ce qui est un spectable en soi. Jean-Marie Bigard à côté, c'est de la pisse. La journée est donc une fois de plus intense. Gabs a le plan avec la serveuse de la cafet', Jeanine, jeune blonde décolorée de 58 ans. A partir du moment où nous ne sentons plus aucun de nos membres, nous décidons d'arrêter et de descendre de la montagne (pas à cheval). Il est 16h34. Le temps de se changer, de régler les formalités de départ (la caution de Gabs pour avoir montré sa bite), nous sommes dans la voiture à 17h30 et nous prenons l'itinéraire qui mène à Bordeaux car c'est plus pratique que celui qui mène à Toulouse si on veut rentrer chez nous.

Et donc, sur ce trajet du retour, perdu dans mes REMIniscences de ce week end qui s'achève (on dirait une chanson de Roch Voisine, dédiée à Rémi), je suis sorti de mes pensées par un morceau que je trouve super.

"Putain c'est quoi ce morceau Gabs c'est hyper bien ?!"

Gabs (l'air réprobateur) : "je vois que tu n'es pas très attentif aux samplers du magazine Magic, il s'agit de Baden Baden"

Marcello : "le groupe ou la station thermale ?"

Gabs : "pauvre type! le groupe"

J'avais déjà lu ce nom un paquet de fois dans les magazines spécialisés des spécialistes du genre mais n'avais jamais pris le temps d'écouter la formation française. Du coup hier, Mardi, lendemain du retour du ski, je file à la fédération nationale d'achat des cadres (fnac pour les intimes) et bim j'achète une galette des rois. Mais non voyons, la galette des rois je l'achète à la boulangerie ! Et par galette, j'entends briochée, il m'est inutile de le préciser, un peu comme pour le beurre qui est toujours salé vu que je ne vois pas l'intérêt du beurre doux.
Bref, à la fnac j'achète l'EP de Baden Baden, qui se nomme 78 et dont je vous recommande à tous l'écoute et dont la chronique détaillée fera l'objet d'un post un peu plus tard.

Je vous laisse, le film va commencer.

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